Si j’avais passer la plus grande partie de l’avant-midi avec les plus jeunes, les soutenir, les divertir, comme on avait fait avec moi lorsque j’étais plus jeune. Les douleurs à mes os étaient devenues insoutenables. Un infirmier était venu me chercher avec un fauteuil roulant, je n’étais pas capable de marcher. J’étais plié en deux à cause de la douleur. Il m’aida à m’allonger sur mon lit, j’étais plié en deux. Il pris un aiguille, contrairement à la plupart de ceux de mon âge, depuis longtemps les aguille peu importe leur grosseur ne me faisait plus peur. Il pris mon bras afin de l’allonger et pouvoir faire une injection de morphine afin de diminuer la douleur. Il trouva ma veine rapidement et y enfonça l’aiguille. Ce que je n’avais pas remarqué c’est qu’il y avait un lycéen dans ma porte. Je l’avais vu un peu plus tôt, au lycée, il ne cessait de se moquer de moi. Pourquoi ? J’étais trop solitaire, trop tranquille à son goût. Enfin, c’est ce que je me suis dit. L’injection finie, je pris aussi des comprimés qui avaient pour effets de prolonger l’effet de la morphine. Elle commençait tranquillement a faire effet. Je me redressai un peu, même si la douleur était toujours présente. C’est à ce moment que je remarquai Chance dans le cadre de porte. « Tu veux une photo ? » Sarcastique, mais c’était pas mon genre, je me repris et lui dis simplement : « J’suis pas trop d’humeur pour me faire dire des conneries, alors si tes là pour ça, tu peux partir. » Mon ton était plus agréable que pour l’autre phrase que j’avais dit. Ce n’était pas mon genre d’être méchant, même avec ceux qui sont chiant avec moi. J’ai d’autres trucs plus importants dans la vie que de me soucier d’eux.